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Cap 2030 pour le Port Autonome de Douala : la mer, les hommes et l’avenir

Le soleil se lève sur le Wouri. Entre les grues métalliques, les cargos à quai et le va-et-vient des dockers, un air de renouveau flotte sur le port. Ici, à Douala, cœur battant de l’économie camerounaise, une nouvelle page est en train de s’écrire. Cap 2030 : c’est le nom de l’ambition. Un cap clair pour un port qui rêve grand, et voit loin.

Le port, miroir de toute une nation

Depuis toujours, le Port Autonome de Douala (PAD) n’est pas seulement une infrastructure logistique. C’est un carrefour. Un symbole. Là où transitent les marchandises, mais aussi les espoirs d’un pays en mouvement. 95 % du commerce extérieur camerounais y transite. Mais au-delà des chiffres, c’est toute une vision stratégique qui s’impose désormais : transformer Douala en un hub logistique de référence en Afrique centrale.

Et cette vision porte un nom : Cap 2030.

Une modernisation urgente… et en cours

Pendant des décennies, le port a souffert : congestion, lenteurs administratives, équipements obsolètes, environnement dégradé… Il fallait agir. Et vite. Depuis 2020, une nouvelle dynamique s’est enclenchée. Réformes, digitalisation, sécurisation des installations, partenariats publics-privés : le PAD change de visage.

Le programme Cap 2030, c’est :
🚢 une meilleure fluidité des opérations grâce à la numérisation,
⚙️ la réhabilitation des quais et des voiries portuaires,
🌱 des normes environnementales renforcées,
🤝 une nouvelle relation avec les usagers — plus simple, plus transparente.

Un port plus humain, plus vert, plus connecté

Mais Cap 2030 ne se limite pas à la technique. C’est un projet humain. Une ambition pour les employés portuaires, les transitaires, les transporteurs, les riverains. À travers des programmes de formation, une meilleure organisation du travail et un cadre de vie plus sain, le port devient aussi un acteur social majeur.

Et demain ? Le PAD veut aller plus loin :

  • Se connecter au réseau ferroviaire de manière optimale.

  • Renforcer la coopération avec les ports de la sous-région (Pointe-Noire, Kribi, Libreville…).

  • Devenir un modèle de port “intelligent” où les données, la technologie et l’écologie s’unissent au service de l’efficacité.

Une fierté camerounaise en construction

Les défis sont grands, mais la vision est claire. Cap 2030, c’est une manière de dire que le Cameroun ne regarde plus passer les bateaux. Il les dirige. Il les attire. Il les accompagne.


Le Port Autonome de Douala, ce n’est plus seulement un lieu de passage. C’est une destination. Un projet. Une promesse. Et surtout, un symbole du Cameroun qui avance.

Et vous, êtes-vous prêts à embarquer vers l’avenir ?

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